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Mur en béton fissurée
  • Photo du rédacteurIlies mkt

Les combats à ne pas rater à l'UFC 285


Crédit photo : Zuffa LLC

3 combats immanquables à l'UFC 285


L’UFC 285 est l’une des cartes les plus fournies de ces dernières années. Naturellement, l’attention des fans et des médias est dirigée vers le retour de Jon Jones qui est déjà l’un des évènements majeurs de l’année. En plus du combat principal entre l'Américain et Ciryl Gane ainsi que la défense de ceinture de Valentina Schevchenko, de nombreuses histoires et autres combats de la carte en valent le détour ! Pour vous, Koveur a sélectionné 3 affrontements de l’UFC 285 à ne manquer sous aucun prétexte



Dricus Du Plessis : les yeux rivés vers le top 5


Il est difficile d’ignorer à quel point le règne d’Israel Adesanya fut dominant jusqu’à sa défaite contre Alex Pereira à l’UFC 281. Une domination si nette qu’il faut descendre assez loin dans le classement (Sean Strickland 7e) avant de rencontrer le premier adversaire que "The Last Stylebender" n’a pas déjà vaincu. La division doit se renouveler. Dans ce sens, Romain Dolidze affronte Marvin Vettori dans 2 semaines et un combat entre Robert Whittaker et Khamzat Chimaev serait dans les plans de l’UFC. Mais dans l’immédiat, c’est le Sud-Africain Dricus Du Plessis, impressionnant depuis son arrivée en Octobre 2020, qui veut marquer les poids moyen de son empreinte



L’ancien champion du KSW et de l’EFC sort d’une grosse performance contre Darren Till à l’UFC 282 et il retrouve Derek Brunson dans la nuit de samedi à dimanche. C’est une histoire vieille comme le sport. A l’UFC, l’ancien est donné en pâture au jeune et cette histoire finit rarement bien pour ceux qui ont déjà un pied en dehors de la cage. Dricus Du Plessis est un combattant explosif et extrêmement puissant pour la division. En pleine ascension, il devrait réussir à prendre le dessus sur Brunson dans un combat qui risque d'être plaisant pour les yeux


Mateusz Gamrot n’a pas le droit à l’erreur


La défaite contre Beneil Dariush lors de l’UFC 280 a fait beaucoup de mal au Polonais. Globalement dominé par l'un des meilleurs poids légers de l'organisation, Mateusz Gamrot doit désormais défendre sa 7ème place au ranking contre le détonant Jalin Turner. Une nouvelle défaite serait le signe d’un recul prononcé dans la hiérarchie des poids-légers



De 5 ans son cadet, Jalin Turner aborde ce combat sans complexes et arrive dans la cage avec une grande confiance car il reste sur 5 victoires d'affilées. Gamrot devra imposer sa lutte s’il veut parvenir à ses fins. En effet, tenter d’échanger sur les pieds contre Turner n’est pas une bonne idée car il dispose d’une grosse combinaison de force et d’allonge. En lutte en revanche, il a eu beaucoup de mal contre Matt Frevola qui l’a maîtrisé jusqu’à obtenir une victoire par décision unanime en 2019. On peut donc facilement deviner le plan d’attaque de Gamrot pour cette opposition


Shavkat Rakhmonov avance en silence


Depuis son arrivée à l’UFC, les comparaisons entre Shavkat Rakhmonov et Khamzat Chimaev vont de bon train. Mais là où Chimaev est apparu un peu plus humain après sa guerre contre Gilbert Burns, Shavkat porte encore avec lui un aura d’infaillibilité. Il apparaît insubmersible, presque imbattable. Il y a quelque chose d’effrayant dans les yeux d’un tueur silencieux car contrairement à Chimaev, Shavkat ne fait pas de bruit. En 16 combats, il n’a jamais été jusqu'à la décision. Naturellement, il est favori contre Geoff Neal mais attention à ne pas sous-estimer le Texan



Geoff a une très bonne défense de takedown et est réputé pour son gros cardio et son volume en striking. On ne peut pas s’empêcher de penser que lorsque Shavkat trouvera une prise sur Neal, il mettra probablement fin au combat mais il ne devrait pas trop faire traîner l’affaire non plus. Absent depuis près de 8 mois, Shavkat doit impérativement livrer une grosse performance pour rappeler à tout le monde pourquoi la hype qui l’entoure est aussi grande. Le vainqueur de ce combat occupera une place de choix pour le prochain match making chez les welters


Auteur de l'article : Noé Bares

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