Ce qu’il faut retenir de l’UFC 285
L’UFC 285 fut une grande soirée pour le MMA. Malgré la déception générée par la défaite de Cyril Gane, les fans qui ont suivi toute la carte ont certainement passé une très bonne soirée. 2 nouveaux champions, la confirmation du statut de plusieurs combattants et les débuts convaincants de Bo Nickal, Koveur revient pour vous sur ce qu’il faut retenir de l’UFC 285
Jon Jones : le temps n’a pas eu d’effets
2 minutes et 4 secondes. C’est le temps qu’il a fallu à Jon Jones pour remettre ses mains sur un titre de champion du monde. La marche était simplement trop haute pour Cyril la nuit dernière. “Bones” est de retour et il semble de nouveau invincible, c’est presque comme s’il n’était jamais parti. On sait déjà ce que l’avenir réserve à Jon, un affrontement contre Stipe Miocic en ligne de mire pour écraser celui que beaucoup considère comme le plus grand poids-lourds de tous les temps
Il inscrit une ligne supplémentaire à son palmarès démesuré et ne s'embarrasse pas de la modestie en conférence de presse. Une vulgarité futile envers Francis Ngannou et Jon Jones n’essaye plus vraiment de jouer la carte du gentil garçon. Il est le meilleur combattant du monde, sûrement de l’histoire. Si son héritage est teinté de ses frasques en dehors de la cage, lorsque la porte se ferme, il y a un homme au-dessus des autres, son nom est Jon “Bones” Jones
Alexa Grasso : au mérite
Il y a une nouvelle reine chez les poids mouches ! C’est une phrase que l’on a pas souvent entendu. A dire vrai, on ne l’a véritablement employé que pour désigner Valentina Shevchenko depuis l’introduction de la division à l’UFC en 2017. C’est simple, Valentina n’avait jamais perdu chez les poids mouches en près de 20 ans de carrière
Alexa Grasso a surpris tout le monde hier soir. La Mexicaine, qui était considérée par beaucoup comme une adversaire de transition avant Erin Blanchfield, a réalisé son rêve en soumettant Shevchenko dans le quatrième round. Selon toutes vraisemblances, une revanche s’impose, ce ne serait que justice pour Shevchenko dont l’historique devrait garantir une chance de reconquérir son titre. Reste à savoir si cette victoire n’est qu’une erreur de parcours comme le fut celle de Péna pour Nunes ou si elle marque l’avènement d’une nouvelle ère dans une division qui est en pleine ébullition
Shavkat & Dricus toquent à la porte
Mission accomplie pour Shavkat Rakhmonov et Dricus du Plessis. Les deux combattants avaient la lourde tâche de passer un cap dans le niveau de leur opposition. Dricus du Plessis s’est engagé dans une véritable bagarre contre Derek Brunson. Un combat violent qui a entraîné l’intervention du coin de Brunson, un fait relativement rare. Ce combat était probablement le dernier de la carrière de Derek
Shavkat s’est extirpé du piège Geoff Neal. Bien plus difficile que beaucoup voulait le prétendre, cet affrontement a permis de montrer que Shavkat savait puiser dans ses ressources pour trouver des solutions lorsqu’il était mis en danger. Il est difficile de ne pas faire le parallèle entre ce combat et celui de Khamzat contre Gilbert Burns. Shavkat conserve son invincibilité mais une chose est sûre, il semble un tout petit peu plus humain que la veille
Bo Nickal : peu d’enseignements
Premier test passé sans aucun souci pour Bo Nickal. Le lutteur s’est débarrassé de Jamie Pickett dès le premier round. Une performance qui lui a permis d’obtenir un bonus de performance de la soirée mais qui ne donne pas de gros enseignements sur son niveau global. Bien meilleur que son adversaire sur le papier, il a usé de sa lutte de très haut niveau pour contrôler la rencontre. Ce n’est que le quatrième combat de sa carrière et à seulement 27 ans, il a tout le temps du monde pour prouver ce dont il est capable. Des débuts convaincants contre un adversaire qui ne devait, de toute façon, pas lui poser de problèmes
Auteur de l'article : Noé Bares
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